PRIX DU REPORTAGE FRANÇAIS
Liban : le calvaire des employées de maison africaines
par Noé Pignède
Lire la suite…
Le système de la Kafala, au Liban, permet, depuis les années 1970, l’exploitation de centaines de milliers d’employées de maison asiatiques et africaines, peu payées et corvéables à merci. Elles seraient aujourd’hui plus de 300.000 pour 5 millions d’habitants. Ce système d’importation de main d’œuvre à bas prix est institutionnalisé au pays du cèdre. Par extension, le terme « Kafala » est aussi devenu la manière de dénommer ces femmes étrangères qui travaillent dans des familles libanaises. Des travailleuses qui, depuis la crise économique au Liban, ne sont souvent même plus payées. Beaucoup rêvent désormais de rentrer au pays, épuisées par la maltraitance, les violences et le racisme qu’elles subissent au quotidien.
Depuis décembre 2019, les Haïtiens sont témoins et victimes d’une augmentation des enlèvements. Incontrôlable depuis janvier 2020, c’est Covid-19 qui a ralenti son rythme de croisière en mars, jusqu’à la réouverture du pays en juin. L’expansion de ce phénomène est sans précédent et encore actuel. La panique est collective, car n’importe qui peut être enlevé n’importe où. Qu’est-ce que cela fait de vivre dans un état de peur permanent ?
LA CÉRÉMONIE DE REMISE DES PRIX – Crédit photos : Émeric Fohlen